Les Harmonies - Billiers

LES ARTISTES DU FESTIVAL

Premier prix du CNSM de Paris, et lauréat de dix concours internationaux, Frédéric Lagarde est cité dans la presse parmi les pianistes français les plus talentueux de sa génération. Musicien éclectique, musicologue, il aborde tous les répertoires, s’attachant notamment à mettre en lumière des auteurs méconnus et les créateurs de son temps. De nombreux compositeurs (dont Olivier Messiaen, à Londres, Paris, au Festival d’Avignon…) l’ont sollicité pour interpréter leurs œuvres.

Frédéric Lagarde s’est produit comme soliste ou chambriste sur de grandes scènes internationales : Théâtre des Champs-Elysées à Paris, New York (Carnegie Hall), Londres (Queen Elizabeth Hall), Vienne (Musikverein), Prague (Philharmonie), Tokyo (Opéra), Osaka, Pékin, Shanghaï, Rio, Sao Paulo, Montréal, Istanbul …

Il est également invité des festivals français : « Folle Journée » à Nantes et en Région, « Pablo Casals » à Prades, Radio-France à Montpellier, Besançon, Les Arcs, « Présences » à Radio-France, Orangerie de Sceaux, Rencontres Musicales de Haute-Provence…

Il partage la scène avec des partenaires musiciens tels que Jean-Guihen QueyrasMichel LethiecMarc CoppeyJuliette HurelDavid WalterLaurent Naouri… et également extra-musicaux (au sein de spectacles alliant musique et autres disciplines), tels que l’astrophysicien Hubert REEVES, le spationaute Jean-Loup CHRÉTIEN, le philosophe-méditant Fabrice MIDAL, la comédienne Marie-Christine BARRAULT, la journaliste Elodie FONDACCI…

Il est soliste de nombreuses formations – orchestres symphoniques de Lisbonne, Porto, Cannes, Orchestre National d’Ukraine, T U de Wien, Orchestre de la Garde Républicaine, « Classica » de Moscou… Ses enregistrements (Naxos, Mirare, Alpha…), consacrés à Dvorak, Beethoven, Vierne, Sibelius, Martinù… ont reçu plusieurs “Choc” du Monde de la Musique, « Diapasons d’Or » et « Événement » Télérama. 

Professeur de piano et musique de chambre à la Ville de Paris, au Pôle Supérieur de Musique de Dijon-Bourgogne Franche-Comté, et donnant des master-classes en France, République Tchèque (Conservatoire de Prague), Canada (Banff Center of the Arts), Malaisie (Kuala Lumpur), Brésil (Université de Sao Paulo)…, Frédéric Lagarde est membre du jury des concours internationaux: San Sebastian (Espagne), Euro-Asian (Kuala Lumpur), V Novak (République Tchèque), Rovere d’Oro (Italie)…

Il est directeur artistique de plusieurs festivals (« Classicaval » à Val d’Isère, « Musiques Ad Lib » en Finistère, « Les Harmonies » en Morbihan, Rencontres Musicales de Haute-Provence…). 

Professeur d’histoire de la musique et d’analyse musicale, il est également conférencier, notamment pour le compte de l’Université Populaire Averroès de Bondy (Seine-Saint-Denis), où depuis 2017 il assure un concert/conférence chaque mois. 

Marco Avallone, ténor lyrique franco-italien, s’est spécialisé dans le récital en France et en Italie, interprétant un vaste répertoire opératique et mélodique italien, français et allemand. Outre Verdi et Puccini, il a abordé les répertoires de Bellini, Donizetti, Tosti, Berlioz, Gounod, Fauré et Poulenc, Schumann et Schubert, ainsi que la comédie musicale de Bernstein ou Sondheim et la chanson napolitaine d’auteur.
Il se produit également comme récitant dans Pierre et le loup, L’histoire de Babar, Peer Gynt, la boîte à joujoux, ou Pulcinella, souvent avec le pianiste Frédéric Lagarde.
Il fonde en 2008 La Fabrique à Enchantements qui organise des événements musicaux et magiques pour des entreprises et des institutions, comme Les Concerts d’Hiver, un des plus grands festivals de musique classique à Paris, dont il assure la direction artistique depuis seize ans.
Il dirige également Envie de Chanter, choeur participatif plusieurs fois diffusé sur les chaînes nationales françaises (TF1, France 2, France3, M6) et les médias numériques (Le Bonbon Nuit), se produisant dans les événements majeurs de la capitale (Olympia, Fête de la Musique au ministère de la Culture, Fête des Vendanges de Montmartre, grands événements privés à la Conciergerie ou Espace Niemeyer) où il emmène le public entier à chanter avec lui.
Marco Avallone a un profil multiple et atypique, musical et managérial : il intervient également comme business coach, formateur en management, mentaliste ou maître de cérémonie.

Michael Bennett a débuté ses études musicales en tant que choriste à l’Abbaye de Westminster, puis a l’université de Durham, ou il a obtenu un Bachelor Degree en Musicologie, et ensuite au Royal Northen College of Music de Manchester. Sa première apparition remarquée sur la scène lyrique fût le rôle de «Madwoman» dans Curlew River de Britten, mis en scène par Yoshi Oïda au Festival d’art lyrique d’Aix-en–Provence en 1998. Cette production filmée par Arte a été tournée en France ainsi qu’à Vienne, Lausanne, Bruxelles et New york.

Ces dernières saisons, il a été Don Basilio dans «Les Noces de Figaro» au Winteroper de Postdam, le Male Chorus dans «Le viol de Lucrèce» de Britten à l’opéra de Tours, Goro dans «Madame Butterfly» au Staatsoper de Berlin, Remandado dans «Carmen» à l’opéra de Leipzig, Arlecchino dans la première mondiale de «Signor Goldoni» au théâtre de La Fenice à Venise, «Renard» de Stravinsky au théâtre du Châtelet à Paris, Peter Quint dans «Le Tour d’Ecrou» de Benjamin Britten à l’opéra de Tel Aviv, et la sorcière et esprit dans «Dido And Aeneas» de Purcell, dans la production triomphale de Sacha Waltz au Staatsoper de Berlin. Récemment il a chanté à Covent Garden les rôles de Franz et Block dans la création mondiale du dernier opéra de Philip Glass, « The Trial », d’après le roman de Kafka.

Michael Bennett donne également des récitals en Europe notamment avec les guitaristes Christian Rivet et Craig Ogden, le violiste de gambe Jay Bernfeld et la harpiste Sandrine Chatron.

Fondé en 1999, l’Ensemble Calliopée est un ensemble de musique de chambre à géométrie variable, proposant des concerts de 2 à 10 musiciens. Réunissant un quintette à cordes, un quintette à vent, une harpe, un piano ainsi que différents instruments invités : cymbalum, accordéon, clavecin moderne, chanteurs, percussions…l’Ensemble Calliopée offre la diversité et la palette sonore, la curiosité, la sensibilité et l’énergie de ses musiciens parmi les plus prometteurs de leur génération et privilégie rencontre et partage avec le public, favorisant l’éclosion de véritables concerts-spectacles. L’ensemble Calliopée est l’invité des festivals de Besançon, Sceaux, Présences… des théâtres de Lille, Angers, Belfort, Montélimar, Bourg-en-Bresse, Cherbourg, Vittel, St Raphaël… de la Philharmonie tchèque à Prague, du festival Amadeus à Genève, de l’Opéra Bastille ou Radio France à Paris, tout en proposant un cycle en partenariat avec la saison musicale des Invalides à Paris et une résidence en Seine et Marne. Dés sa création, l’Ensemble Calliopée s’est attaché à allier qualité artistique et esprit d’ouverture vers les répertoires, vers les différents publics , les projets inédits…Cette curiosité permet à l’Ensemble Calliopée de collaborer avec de nombreux compositeurs de tous les temps, des scientifiques, des réalisateurs, des musicologues…
Cette ouverture permet des partenariats avec différents types de structure en gardant toujours la volonté de les construire sur le long terme.
Les grands axes qui caractérisent la démarche artistique de l’ensemble sont un travail de recherche et de mise en valeur de nouveaux répertoires, mis en parallèle avec une programmation du grand répertoire. Ces partitions sont servies par une qualité d’interprétation liée à une grande exigence de chacun des musiciens de conjuguer ses qualités de soliste et de chambriste. L’ensemble est réuni autour d’une équipe stable d’artistes qui travaillent sans chef et dont le plaisir du partage est le dénominateur commun, et se reflète pleinement en concert. La haute qualité technique et musicale permet une programmation mixte grand répertoire/ contemporain de la musique de chambre du 18e au 21e siècle.
Les musiciens aiment tout autant créer cinq nouvelles oeuvres lors du concert des finalistes du Concours de composition Pablo Casals (partenaire depuis 2005) que proposer l’intégrale de la musique de chambre de Dvorak au Centre culturel tchèque à Paris. Depuis sa création, l’Ensemble Calliopée entretient des liens très étroits avec la musique d’Europe centrale en général et la musique tchèque en particulier. En résidence au Centre culturel tchèque à Paris depuis son origine, les musiciens de l’ensemble ont largement exploré les classiques Smetana, Dvorak, Suk, Martinu, Janacek, et fédèrent un partenariat entre compositeurs tchèques et français sous la forme d’une Bourse de résidence Sacem/Osa.
L’Ensemble Calliopée attache, également, une grande attention à l’action éducative. Ainsi depuis 2001, il est invité par la municipalité de St Cézaire (Alpes-Maritimes) à participer aux « Rencontres de Lauréats », moment unique de partage où des étudiants côtoient les musiciens de l’ensemble et un compositeur en résidence, en préparant des concerts en commun. Dans le même esprit, l’Ensemble Calliopée est en partenariat avec le Conservatoire de Paris (CRR), où des master-classes, des « Ateliers contemporains » animés par Corinne Schneider et des concerts ont lieu régulièrement en collaboration avec différentes classes de l’établissement (composition, histoire de la musique, musique de chambre…).
L’Ensemble Calliopée entame une résidence en Seine et Marne, au nouveau Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux qui ouvrira ses portes le 11/11/11 : faisant entrer l’univers sonore au sein d’une recherche sensible d’un pan de l’Histoire universelle, des programmes dans ce cadre sont présentés dès la Saison 2010-2011. Depuis juin 2010 est disponible un album Alpha consacré à la musique de chambre du compositeur Lucien Durosoir, fortement influencé par cette histoire bouleversante. L’Ensemble Calliopée a publié également chez Alpha l’album H136, consacré au compositeur tchèque Bohuslav Martinu ( 2CDs + DVD) .Ce double disque avec notamment la création du 1er Trio à cordes a été unanimement salué par la critique et a reçu un « Choc » du magazine Classica. L’Ensemble Calliopée reçoit le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles d’Ile-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication, de la Sacem, de la Spedidam, de l’Adami et de musique nouvelle en liberté.

Admis à l’âge de 10 ans au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris Olivier Charlier obtient, quatre ans plus tard, un premier prix de violon dans la classe de Jean Fournier, et décide alors de se perfectionner dans la classe de Pierre Doukan en violon et dans celle de Jean Hubeau en musique de chambre. C’est pendant cette période au CNSM qu’il fait la rencontre du grand compositeur Nadia Boulanger, qui, intéressée par ses dons précoces, le présentera à Yehudi Menuhin ainsi qu’à Henryk Szeryng. Ce dernier lui offrira en 1976 une bourse d’étude.

Il remporte de nombreux concours internationaux : Munich à 17 ans, Montréal à 18 ans, le concours Sibelius d’Helsinki à 19 ans, les deux grands concours français Long‐Thibaud (2e grand prix) et Georges Enesco de la SACEM à 20 ans, Indianapolis (4e prix) à 21 ans, sans oublier bien sur le Young Concert Artists International Audition remporté à New York en 1989 alors âgé de 28 ans.

Olivier Charlier est ainsi propulsé sur les plus grandes scènes musicales du monde entier, accompagné par des orchestres français et étrangers (Orchestre national de France, Orchestre de Paris, Orchestre de la Tonhalle de Zurich, Orchestre de la Résidence de La Haye, Orchestre philharmonique de Londres, Orchestre philharmonique de la BBC, Hallé Orchestra, Orchestre symphonique de Berlin, Orchestres des Radios de Hambourg et de Sarrebruck, Orchestre de chambre de Württemberg, Orchestre philharmonique de Monte‐Carlo, Philharmonie de Prague, Philharmonie de Zagreb, Orchestre symphonique de Montréal, Yomiuri Nippon Symphony Orchestra, Orchestre symphonique de Sidney).

Ses concerts, le transportent des Amériques (États‐Unis, Canada, Mexique) jusqu’en Asie (Japon, Thaïlande, Malaisie), en passant par l’Afrique (Afrique du Sud), tout en s’attardant tout particulièrement en Europe (France, Angleterre, Allemagne, Pays‐Bas, Suisse, Italie, …). Depuis 1981, Olivier Charlier enseigne aux jeunes élèves du CNSM de Paris. Il y a débuté comme assistant de la classe de violon de Pierre Doukan ainsi qu’assistant de la classe de musique de chambre de Jean Hubeau, et fut nommé professeur de violon en 1992. Il est assisté par Johanna Matkowska. Il joue un violon de Carlo Bergonzi de 1747.

Sandrine Chatron est une harpiste curieuse, défricheuse et aux multiples facettes. Elle occupe le poste de harpe solo depuis 2009 au Nederlands Philarmonisch Orkest et enseigne au Conservatorium d’Amsterdam et à la Haute École de musique de Genève.

Diplômée du Conservatoire National Supérieur de musique de Paris, elle est lauréate de plusieurs concours, de la Fondation Banque Populaire (2000), et de la Fondation Tissier Grandpierre (2019).

Elle défend avec ardeur un large répertoire, de la harpe à simple mouvement à la création contemporaine. Elle est membre du Trio Polycordes avec lequel elle crée de nombreuses œuvres et spectacles interdisciplinaires. Invitée de nombreux festivals, elle a une prédilection pour le partage en musique de chambre et collabore avec des artistes sur la scène internationale.

En tant que soliste, elle s’est produite dans le cadre du festival Présences, au Théâtre des Champs-Elysées, au Musée d’Orsay, à Radio France et au Concertgebouw d’Amsterdam, avec notamment le Nederlands Kamerorkest, La Grande Ecurie-La Chambre du Roy, l’Ensemble Fa. Elle a créé de nombreuses œuvres, dont celles de Pierre Boulez, Krystof Maratka, Philippe Schoeller, Susumu Yoshida, Ricardo Nillni, Frédérick Martin, Luis Naon, Alexandros Markeas, Robin De Raaf, Fabien Cali…

Soucieuse de défendre un répertoire inédit ou méconnu, elle a signé plusieurs albums solos remarqués par la critique, pour Naïve- Ambroisie, Aparté : André Caplet et ses contemporains (2005), Le Salon de musique de Marie-Antoinette (2009) et A British Promenade (2017), et a une importante discographie en musique de chambre, avec le Trio Polycordes, et en orchestre.

Elle collabore avec l’Ensemble Intercontemporain, l’Ensemble Klangforum-Wien, le Royal Concertgebouw Orchestra, l’Orchestre National de France, les Berliner Philharmoniker et le Lucerne Festival Orchestra, et a joué sous la direction de chefs tels Claudio Abbado, Riccardo Muti, Georges Prêtre, Sir Simon Rattle, Pierre Boulez, Daniele Gatti, Lorenzo Viotti, Marc Albrecht.

Marc Coppey est l’un des violoncellistes les plus renommés de sa génération, célébré pour ses interprétations en tant que soliste, son exploration approfondie de la musique de chambre et son engagement pour élargir le répertoire du violoncelle. Protégé de Yehudi Menuhin et Mstislav Rostropovitch, il se révèle à l’âge de 18 ans en remportant le Premier Prix du Concours Bach de Leipzig en 1988.

Depuis, Marc Coppey mène une carrière impressionnante, collaborant avec les plus grands orchestres et chefs d’orchestre à travers le monde, notamment l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg et le Polish National Radio Symphony Orchestra. Passionné par les répertoires méconnus et contemporains, il a créé des œuvres de compositeurs majeurs tels que Jacques Lenot et Eric Tanguy, et interprété des premières françaises de compositions de Carter et Tüür.

Également chef d’orchestre, il est Directeur Musical des Zagreb Soloists et collabore régulièrement avec des ensembles prestigieux comme la Deutsche Kammerakademie. Artiste en résidence auprès de l’Orquestra Sinfónica do Porto Casa da Música, il a interprété des œuvres de Dutilleux, Elgar et Shostakovich sous la direction de chefs réputés.

Marc Coppey est un musicien de chambre passionné et a dirigé le Festival Les Musicales de Colmar. Partenaire régulier d’artistes tels que Nelson Goerner et Viktoria Mullova, il continue de briller dans des collaborations musicales d’exception. Professeur au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il transmet également son savoir à travers des masterclasses à l’international et dirige la Saline Royale Academy d’Arc-et-Senans.

Il joue sur un violoncelle de Matteo Gofriller (Venise, 1711), connu sous le nom de « Van Wilgenburg », et réside à Paris.

 Premier Prix du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Dominique Merlet. elle se perfectionne ensuite auprès de Marie-Françoise Bucquet puis sur les rives du lac de Côme, à la fondation Theo Lieven où elle reçoit les conseils des plus grands Maîtres dont Leon Fleisher.
Elle se produit sur la scène de grands festivals – La Roque d’Anthéron, Piano en Valois, folles journées de Nantes, Festival de Radio France et de Montpellier, Piano aux Jacobins, Serres d’Auteuil… –, part en tournée aux Pays-Bas, en Espagne, à Hong Kong, en Lituanie, en Pologne et se produit en France avec entre autre l’Orchestre Philharmonique de Radio France sous la direction de Paul Mc Creesh, l’Orchestre d’Auvergne sous la direction d’Arie Van Beek, l’Orchestre Perpignan Méditerranée, l’Orchestre Symphonique d’Orléans… En musique de chambre, Hélène Couvert se produit régulièrement avec des partenaires privilégiés tels que la flûtiste Juliette Hurel…
Son premier disque solo consacré à Haydn sort chez Zig-Zag Territoires. Suivra un disque Beethoven tout aussi exaltant – deux disques récompensés par un “Choc” du Monde de la Musique, avant un enregistrement consacré à Janacek toujours chez Zig-Zag Territoires.
En musique de chambre, elle a réalisé plusieurs disques pour Lyrinx, Zig-Zag Territoires et Naïve avec  Juliette Hurel. Leur album consacré aux femmes compositrices à l’aube du XX e siècle est paru début 2020.

Presse: “La pianiste française fait montre d’une justesse de style et d’un souffle Beethovénien que ses ainés n’ont que rarement su exprimer” Le Monde de la Musique
“Hélène Couvert est une pianiste cultivée et une musicienne distinguée” Gramophone

Anna Destraël est une mezzo‐colorature tourangelle. Elle a débuté le chant avec Thérèse Stenne. Malgré son jeune âge, ses qualités lui ont déjà valu les encouragements de personnalités telles que Robert Massard (dont elle suit les master‐classes depuis 2002), José Van Dam et Eve Ruggieri. Elle poursuit actuellement ses études à Paris auprès de Mireille Alcantara. On a déjà pu entendre Anna Destraël dans de nombreux récitals accompagnés par Maciej Pikulski ou Sylvie Lechevalier : « Le Tour du Monde en 80 minutes » (présenté par André Pereigne à Juan‐les‐Pins en 2005), « L’Art des Mots, L’Art d’aimer » (Biarritz, 2005). Elle a été invitée à plusieurs festivals pour des concerts de promotion de jeunes talents : Les journées romantiques du Vaisseau Fantôme (Paris, 2002 et 2005), Les Automnales du Château de Compiègne (2006) et De Varsovie à Paris (L’Académie Polonaise des sciences, 2007). Les promenades musicales du Pays d’Auge l’ont accueilli pour « La Mer est un Poème » (Honfleur, 2006), « Les enclos de Curiosités » (hommage à Rossini à Deauville en 2006), « La vraie vie des Divas » (Orbec, 2007) et «Les Betsyades » (hommage à Betsy Jolas à Clarbec en 2007).

A l’opéra, Anna Destraël a tenu les rôles‐titres de « La Belle Hélène » de Offenbach, de « Carmen » de Bizet pour le festival Gloriana (2005 et 2007) et le rôle de Bianca dans « Le viol de Lucrèce » de Britten à l’Opéra de Tours (2007). Elle a également chante dans des oeuvres sacrées telles que le « Magnificat » de Karl Philipp Emmanuel Bach et le « Requiem » de Mozart, à Paris.

Plus récemment, elle a interprété le rôle de l’ « Amour Terrestre » dans « Maddalena ai piedi di Cristo » de Caldara au festival Jean de la Fontaine de Château‐Thierry, aux Heures musicales de l’abbaye de Lessay et aux Promenades musicales du Pays d’Auge.

A l’étranger, Anna Destraël a été invitée pour des récitals en Suisse, Les sommets du Classique (Crans‐Montana, 2005 et 2006) et en Inde, National Center of Performing Arts (Bombay, 2007). Eve Ruggiéri l’engage régulièrement à Paris et à Saint‐Tropez pour des concerts, et les festivals qu’elle préside ‐ Les Journées Lyriques de Chartres (« La vraie vie des divas ») ou le Festival de Lacoste (« Mozart libertin »). En février 2007, Eve Ruggiéri l’a présenté dans l’émission Musiques au coeur sur France 2, consacrée aux « Coups de coeurs ». D’autre part, Gaëlle le Gallic lui a consacré 1h d’antenne lors de son émission Dans la cour des grands sur France Musique, en mai 2007. Parmi ses projets, citons « La Paukenmesse » de Haydn, « La Flûte enchantée » de Mozart et « Carmen » de Bizet.

« DUMKY » fait référence à l’œuvre d’Antonín Dvorák. La « dumka » (« dumky » étant son pluriel) désigne un sentiment, un état psychologique entre le spleen et la rêverie propre aux slaves dont Antonín Dvorák s’inspire pour composer son célèbre trio « Dumky ». Les trois artistes du DUMKY TRIO trouvent dans l’oeuvre de ce compositeur une puissante et évidente inspiration, fondatrice de leur cohésion et de leur identité.

Né en 1988 à l’occasion du festival des « Rencontres Musicales de Haute-Provence », le DUMKY TRIO est aujourd’hui l’un des ensembles français les plus primés avec 6 prix internationaux. Deux de ses membres en étant les fondateurs et directeurs artistiques, il se produit depuis chaque année dans ce festival. Plusieurs séjours au « Banff Centre for the Arts » (Canada) avec le soutien de l’AFAA ont permis au DUMKY TRIO de s’épanouir auprès de grands musiciens tels que Menahem Pressler (Beaux-Arts Trio), Lorand Fenives, Tibor Varga, Thomas Rolston, Maurice Bourgue, Yanos Starker ou Zoltan Zekely. Il y est depuis invité pour transmettre à son tour son expérience et sa passion de la musique. Lauréat de la Fondation Menuhin, l’ensemble a participé à de nombreux festivals tels que le Festival international de Besançon, Festival de l’Orangerie de Sceaux, Auditorium du Louvre, Midi du Châtelet, « Musique et Espérance » en Périgord, « Musicades » de Lyon, les « Amis de Mozart » à Paris, association Chopin, Société de musique de chambre de Lyon… , ainsi qu’à l’étranger en Italie, Sicile, Autriche, Portugal, Espagne, Allemagne, République Tchèque, Canada, Etats-Unis.

La discographie originale du DUMKY TRIO comprend — outre Brahms, Schumann et un CD de compositeurs canadiens élu meilleur disque classique de l’année par le Globe and Mail en 1998 (« Among Friends », édité et distribué par le Canadian Music Centre CMC-CD 6098) — une intégrale des trios de Bohuslav Martinu plébiscitée par la presse spécialisée (GRCD 4). L’univers de la musique Tchèque est donc familier aux trois musiciens, à qui l’idée de réaliser une intégrale des trios de Antonín Dvorák (sortie nationale en janvier 2006) s’est imposée comme une évidence dictée à la fois par la continuité d’une démarche musicale et un amour profond de l’âme slave que l’on retrouve tant chez Dvorák que chez Martinu ou Janácek. Leur dernier CD consacré à l’intégrale des trios de Dvorak vient d’obtenir 5 Diapasons. Ces deux dernières années, afin de mieux encore s’immerger dans cet univers, ils ont séjourné plusieurs fois en République Tchèque pour collaborer entre autre avec le violoniste et chef d’orchestre František Pospisil, membre du Trio Forster, qui réalisa dans les années 1960 des enregistrements des trios de Dvorák et Martinu. Le DUMKY TRIO, dans son ensemble ou partiellement, est maintenant très présent dans la vie musicale tchèque, donnant concerts ou Master-class à Prague et dans de nombreuses autres villes. Encore tout récemment, en février 2006, il a donné un concert mémorable au Rudolfinum, dans la somptueuse salle Dvorak de la Philharmonie tchèque, devant plus de 1000 personnes.

Après des études musicales en France, en Roumanie et en Allemagne (notamment avec les membres du Quatuor Amadeus), il fonde en 1984 le Quatuor Ysaÿe, puis en 1995 le Quatuor Elysée. Avec ces formations, il a réalisé de nombreux enregistrements pour les labels Decca, Harmondia Mundi, Philips, Zig-Zag Territoires, et de nombreuses tournées dans le monde, avec des concerts sur des scènes prestigieuses telles que le Carnegie Hall de New York, le Musikverein de Vienne, le Mozarteum de Salzbourg, le Wigmore Hall et le Queen Elisabeth Hall de Londres, la salle du Concertgebouw d’Amsterdam, le Théâtre des Champs-Élysées de Paris, etc.

Ses partenaires en musique de chambre ont été Augustin Dumay, Shlomo Mintz, Maria Joao Pires, Jean-Philippe Collard, Frank Braley, Michel Portal… Parallèlement à sa vie de concertiste, il a également un poste de professeur au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.

Yehudi Menuhin a dit de lui : « Je dois à cet ange musicien l’une des plus pures émotions musicales de ma vie. »

Révélée au début de l’année 2006 grâce à son interprétation dans Zaide de Mozart à l’Opéra de Rouen et à la Cité de la Musique, Shigeko a depuis été sollicitée par de nombreuses scènes lyriques et orchestres prestigieux. Elle a notamment collaboré avec l’Ensemble Intercontemporain, participant en mars 2006 à la création mondiale de Scene for an Opera de Jonathan Harvey. En 2018, elle a tenu le rôle principal dans la création de l’opéra Seven Stones d’Ondrej Adamek lors du Festival d’Aix-en-Provence. Parmi ses rôles marquants, on peut citer Belinda dans Didon et Enée de Purcell, les Madrigaux de Monteverdi sous la direction de Kenneth Weiss au Festival d’Aix-en-Provence en 2007, Micaela dans Carmen de Bizet, ainsi que Fiordiligi dans Cosi fan tutte de Mozart. En 2010, elle a interprété la création des Six mélodies composées et dirigées par Heinz Holliger à Nagoya, au Japon. Elle a également incarné Madame Butterfly à l’Opéra de Saint-Étienne en 2012 et participé à Le Balcon de Peter Eötvös en 2014 au théâtre de l’Athénée.

Ces dernières années, Shigeko s’est particulièrement investie dans la création contemporaine, collaborant avec des compositeurs tels qu’Ondrej Adamek, Georgia Spiropoulos, Menacem Zur et Claire-Mélanie Sinnhuber. Elle s’est produite avec des ensembles comme l’Ensemble Orchestral Contemporain, 2e2m et L’Instant Donné. Passionnée par la musique de chambre, elle est régulièrement invitée à des festivals prestigieux, tels que le festival de Kuhmo en Finlande et celui de musique de chambre du Larzac. Elle a enregistré plusieurs disques, notamment des œuvres de Poulenc, Caplet, Wolf et Brahms avec le pianiste Karolos Zouganelis, ainsi que l’intégrale des pièces vocales d’Albert Roussel sous la direction de François Le Roux.

Née en 1976 au Japon, Shigeko Hata a commencé sa formation musicale dans son pays natal et a obtenu une licence de musique à l’Université Kunitachi de Tokyo en 1994. Lauréate du premier prix du Concours de chant français d’Osaka en 1998, elle a poursuivi ses études à l’Université Showa de Kanagawa, où elle a décroché une maîtrise de musique. En 2001, elle a intégré la classe de chant de Peggy Bouveret au Conservatoire de Paris (CNSMDP), obtenant en 2005 un premier prix de chant avec les félicitations du jury, avant de poursuivre en cycle de perfectionnement.

Pendant ses études, Shigeko a participé à des masterclasses animées par des personnalités telles que Nathalie Stutzmann, Hartmut Höll, Margreet Hönig et Jeanine Reiss. En 2007, elle a remporté le prix du Duo Chant-Piano au Concours international Nadia et Lili Boulanger avec Karolos Zouganelis, son partenaire de récital.

Juliette Hurel est une des flûtistes incontournables de la scène musicale française et étrangère. Premier Prix de flûte et Premier Prix de musique de chambre à l’unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, elle est lauréate de nombreux concours internationaux tels que ceux de Darmstadt, Kobé, Bucarest ou le concours Jean-Pierre Rampal. En 2004, elle est nommée pour les « Révélations de l’année » aux Victoires de la Musique Classique.
Chambriste recherchée, elle se produit aux côtés de musiciens tels que Gary Hoffman, Youri Bashmet, Schlomo Mintz, Marielle Nordmann, Jean-Guihen Queyras, Stephen Kovacevich, le Trio Wanderer… On la retrouve régulièrement en soliste avec l’Orchestre d’Auvergne, l’Orchestre de chambre de Toulouse, l’Orchestre de Bretagne, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, l’Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy, « Les Siècles », le Tokyo Metropolitan Symphony Orchestra… Ainsi que sur de prestigieuses scènes telles que La Cité de la Musique, Grand Théâtre de Provence, la Roque d’Anthéron, les Folles Journées de Nantes, Festival de la Meije, Colmar, Auvers-sur-Oise, les Flâneries Musicales de Reims…
Depuis 1998, Juliette Hurel occupe le poste de flûte solo de l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam dirigé par Valery Gergiev et depuis 2008 par Yannick Nézet-Séguin.
Ayant à cœur d’interpréter la musique d’aujourd’hui, elle a eu l’occasion de travailler avec des compositeurs tels que Pierre Boulez, Pascal Dusapin, Philippe Hersant, Eric Tanguy…
La discographie de Juliette Hurel comprend plusieurs enregistrements en compagnie de la pianiste Hélène Couvert, enregistrements qui ont reçu de nombreux prix et qui ont été chaleureusement salués par la critique : Martinu/Prokoviev, Lyrinx ; Musique française pour flûte du XXème siècle, Naïve-Valois ; Sonates de Haydn, Zig-Zag Territoires.
Juliette Hurel a également gravé les Concertos pour flûte et orchestre de C. P. E. Bach avec l’Orchestre d’Auvergne sous la direction d’Arie Van Beek chez Zig-Zag territoires. Son nouveau disque Debussy (dont le Trio pour Flûte, Alto et Harpe), Poulenc, Fauré paraîtra en mai 2011 toujours chez Zig-Zag Territoires. Artiste sincère et généreuse, elle est régulièrement invitée lors d’émissions de télévision telles que l’émission « Tandem » sur France 2, « Toute la musique qu’ils aiment » sur France 3. Sa participation au concert « Best of Bach » à la Folle Journée de Nantes 2009 a été diffusé sur Arte et un portrait lui a été récemment consacré sur la chaîne Mezzo.
Juliette Hurel est professeur au conservatoire de Rotterdam (codarts)

Pascal Jourdan étudie le piano au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon avec Eric Heidsieck (DNESM mention très bien), puis Roger Muraro (Cycle de perfectionnement), l’analyse et l’écriture avec Gérard Gastinel, et la musique de chambre avec Michèle Scharapan. Il est également diplômé de l’Accademia Nazionale Santa Cecilia de Rome (classe de Sergio Perticaroli). Parallèlement, de 1990 à 1997, il a bénéficié de l’enseignement d’Eliane Richepin. Il est membre du Trio Novalis (avec Florent Kowalski, violon et Luc Dedreuil, violoncelle). Passionné aussi par le répertoire du lied et de la mélodie, il se produit régulièrement avec la mezzo-soprano Stéphanie d’Oustrac. Lauréat de plusieurs concours internationaux (Vittorio Gui à Florence, Trio di Trieste, Musique de chambre de Lyon, Ragusa-IBLA, Fondation Cziffra) et du mécénat Société Générale, il a enregistré pour la radio et la télévision (France Musiques, Radio classique, Radio Suisse-Romande, RTBF, Radio Canada, ABC, Mezzo, RAI, RFO, France2, France3…)
Il se produit dans une vingtaine de pays, en Europe, en Asie et en Australie, dans des salles prestigieuses à Lyon, Paris, Genève, Bruges, Bucarest, Florence, Oxford, Rome, Salzburg, Bangkok, Sendai, Tokyo, Fukuoka, Melbourne, Sydney, et dans des festivals (La Roque d’Anthéron, Rencontres Musicales de Haute-Provence, Musicades, Montpellier-Radio France, Bangkok Ibicus concert Series…). Titulaire du Certificat d’Aptitude, il est professeur de piano au Conservatoire National de Région de Montpellier depuis 1999. Il est régulièrement invité comme membre du jury, au CNSM et dans des concours internationaux, en France et à l’étranger

r toutes les formations écrites avec son instrument en font une artiste très sollicitée. Ses voyages musicaux l’ont menée au Concertgebouw d’Amsterdam, au Festival de Ravinia à Chicago, au Théâtre des Champs-Elysées, aux Philharmonies de Irkousk et Vladivostok, au Festival d’Athènes au temple d’Hérode Atticus, Festival de Tempelhof de Berlin, à l’Ermitage de St Petersburg, à la Philharmonie tchèque à Prague.

Originaire de Kolwezi en République démocratique du Congo, Serge Kakudji découvre l’opéra à la télévision à l’âge de six ans. Très tôt passionné, il rejoint un chœur d’enfants à Lubumbashi, apprend les bases de la technique vocale et remporte plusieurs prix dès l’adolescence. À 16 ans, il rencontre le chorégraphe Faustin Linyekula, avec qui il participe à plusieurs spectacles, dont Dinozord : The Dialogue Series, présenté en tournée internationale. Cette création marque également le début de sa collaboration avec Laura Claycomb, chanteuse lyrique américaine.

Rapidement, Serge Kakudji se fait connaître sur les scènes européennes, notamment grâce à ses collaborations avec Faustin Linyekula et Alain Platel, qui le choisit comme interprète principal dans Pitié !. Parallèlement, il fait ses débuts à l’opéra, interprétant des rôles baroques sous la direction de chefs tels que Jean-Claude Malgoire (Giulio Cesare in Egitto), Sylvain Cambreling (L’incoronazione di Poppea) et Fabrizio Cassol (La Folie d’Héraclès). Il travaille également avec des metteurs en scène renommés comme Christophe Perton, Christian Schiaretti et Krzysztof Warlikowski, tout en explorant le répertoire du Bel Canto, notamment avec La Petite Messe Solennelle de Rossini.

Applaudi sur des scènes prestigieuses comme les Opéras de Versailles et de Montpellier ou le Teatro Real de Madrid, Serge Kakudji reste profondément attaché à ses racines africaines. Avec Alain Platel et Fabrizio Cassol, il conçoit Coup Fatal, un spectacle mêlant musique baroque et influences africaines, qui connaît un immense succès avec plus de 180 représentations sur les grandes scènes et festivals internationaux.

En 2017, il collabore avec la chorégraphe Annabelle Bonnéry pour Two Seul, et en 2018, il participe à L’Arbre en poche, un spectacle de Claire Diterzi mêlant chant, acrobatie, percussion et théâtre. Le Théâtre National de Chaillot lui confie une carte blanche de deux ans autour du projet Paysage d’ensemble.

Plus récemment, Serge Kakudji a participé à la création de Madrigali de Gualtiero Dazzi avec l’ensemble Variances en 2021, et a joué dans Diva, un spectacle inspiré par l’histoire de Farinelli. En 2022, il chante lors d’une soirée officielle à Kinshasa en l’honneur de l’amitié entre la République démocratique du Congo et la Belgique, en présence du Président Felix Tshisekedi et du Roi Philippe.

Rie Koyama, née en 1991 à Stuttgart en Allemagne dans une famille de musiciens d’origine japonaise, s’est rapidement distinguée dans le monde de la musique classique. Elle a remporté de nombreux prix prestigieux dans des concours nationaux et internationaux, dont le deuxième prix et le prix spécial pour la meilleure interprétation d’une œuvre commandée lors du 62e Concours international de musique ARD de Munich dans la catégorie basson, aucun premier prix n’ayant été décerné cette année-là.

Au fil des années, elle a accumulé 24 premiers prix, notamment au Concours de Muri en 2013, au 37e Concours allemand de musique en 2012, au 57e Concours des conservatoires allemands en 2009, et au Concours international académique hautbois et basson à Lódz, en Pologne, en 2008. Elle a également remporté le prix du DAAD (Service allemand d’échanges académiques) et de nombreuses autres distinctions.

Membre fondatrice du Veits Quintet, elle collabore régulièrement avec des musiciens talentueux et, en 2015, l’ensemble a décroché le deuxième prix au Concours international de musique de chambre Carl Nielsen à Copenhague. Elle joue également dans d’autres formations de musique de chambre, notamment le Trio Walter et le »franz ensemble«.

Bénéficiant de bourses prestigieuses de la Fondation Jürgen Ponto, de la Rohm Music Foundation au Japon, et de la Deutsche Stiftung Musikleben, elle a été soutenue tout au long de son parcours musical.

Rie Koyama s’est produite en tant que soliste avec de nombreux orchestres renommés, notamment l’Orchestre Beethoven de Bonn, l’Orchestre d’État de Brandebourg, l’Orchestre Philharmonique de la Radio Allemande de Sarrebruck, l’Orchestre Philharmonique de Heidelberg, l’Orchestre de Chambre de Munich, et l’Orchestre Symphonique d’Osaka. Elle a également collaboré avec des formations internationales comme l’Orchestre de Chambre de Corée, l’Orchestre Philharmonique de Nouvelle-Japon, et l’Orchestre Philharmonique de Chambre de Pologne.

Depuis 2015, elle occupe le poste de basson solo à la Deutsche Kammerphilharmonie Bremen sous la direction de Paavo Järvi. En novembre 2020, elle a rejoint l’Orchestre Symphonique de Bamberg en tant que basson solo.

Artiste éclectique, elle équilibre son activité entre des rôles de répertoire et les maisons prestigieuses comme l’Opéra Comique, l’Opéra de Lille, l’Opéra du Luxembourg et un engagement de première heure sur la scène contemporaine, où ses qualités vocales et corporelles s’expriment pleinement (elle est 5e dan d’aïkido et danseuse confirmée) .

Depuis 2020, elle partage son temps entre les productions où on l’appelle en tant qu’interprète et ses propres créations. Elle est notamment la créatrice des rôles de Mme C (la villa des morts, Aurélien Dumont), Mme Smith (la Cantatrice Chauve, Jean-Philippe Calvin, F.Berreur, Orchestre Lamoureux,Théâtre de l’Athénée), l’Ombre 2 (La Folie d’Héraclès, Fabrizio Cassol, Christophe Perton, La Comédie Française), soprano solo (Giordano Bruno, Francesco Filidei, T&M, ensemble Intercontemporain Casa Musica (Porto), Musicà, Teatro Valli, Piccolo Teatro Strehler, T2G). Elle s’est également distinguée à Amsterdam dans le Kopernikus de Claude Vivier (Opéra d’Amsterdam), au Concertgebouw dans Gran Pianola Music de John Adams (AskoSchoenberg Ensemble), dans Cantratrix Sopranica d’Unsuk Chin (AskoSchoenberg ensemble/Gaudeamus Muziekweek) et plus récemment dans Homo Instrumentalis (Silbersee) où son interprétation de la Fabbricca Illuminata de Luigi Nono (en plus de pièces des compositeurs Yanis Kiryakides et Georges Aperghis) a été saluée par la critique.

Elle collabore régulièrement avec différents compositeurs, comme Arnaud Petit et l’orchestre Les Siècles, d’abord avec le rôle de May dans La Bête dans la Jungle, puis le rôle unique de Mimi dans I.D, et l’oratorio Memories. Elle collabore aussi avec le compositeur dans des projets plus personnels, comme dans Nuit Secrète lors du Negotium, Nuit de la Création 2021 (MIN de Grenoble), Switched-on Mozart au festival Mozart de Saou, ainsi que sur le projet en cours de création Mythèmes. Depuis sa récente rencontre avec le compositeur Michel Fano, elle a créé Repli Mobile (festival Messiaen, dir B.Montovani), 4 chants pour un miroir (création en 2024 sur des scènes nationales de la région AURA), et travaille actuellement sur sa nouvelle composition Quatuor.

Elle collabore régulièrement avec les pianistes Frédéric Lagarde, Vincent Leterme et Anne Lamy, avec qui elle imagine divers récitals aux styles variés. Elle forme le duo franco-belge Ballets Confidentiels avec la chorégraphe Johanne Saunier (ex Rosas) depuis 2019, pour lequel elle interprète, compose, met en scène des performances in situ entre Paris et Bruxelles.

Elle fonde en 2022 Renversements qui porte les différents projets et collectifs dont elle fait partie. Sa première mise en scène, « dans un train/wagon-zac », a été coproduite par la Scène Nationale d’Orléans, le Théâtre Garonne – Scène Européenne, le Grand Angle – Scène Régionale du Pays Voironnais, l’Hexagone – scène nationale Arts Sciences de Meylan, et soutenue par la DRAC Ile- de-France. Sa nouvelle mise en scène, le projet art sciences Mythèmes, est coproduite par la Fondation Royaumont, l’Hexagone – scène nationale de Meylan et le Grand Angle (création à la Biennale Experimenta 2025).

Michel Lethiec est reconnu comme l’une des figures majeures de la clarinette au niveau international. Actif sur les scènes de concerts et de festivals, il allie une carrière d’interprète à une passion pour l’enseignement et la diffusion du répertoire, en développant des programmes originaux et en collaborant avec de nombreux compositeurs contemporains.

Soliste et musicien de chambre, Michel Lethiec travaille aux côtés des plus grands interprètes et orchestres du monde. Il a créé de nombreuses œuvres et concertos, notamment de Krzysztof Penderecki, John Corigliano, Edison Denisov, Kryštof Mařatka, et d’autres compositeurs de renom.

Sa discographie, riche et variée, inclut des enregistrements salués par la critique, tels que les concertos et œuvres de chambre de Penderecki, Porgy & Bess et le Concerto en fa de Gershwin (adapté pour clarinette et cordes). Il a également enregistré les quintettes de Bernard Herrmann et David Del Tredici avec le Fine Arts Quartet pour Naxos. Parmi ses réalisations récentes, on trouve un disque consacré à la musique de Kryštof Mařatka, incluant le concerto Luminarium, en collaboration avec l’auteur et divers ensembles prestigieux.

En 2018, il a créé avec Patrick Gallois le Concerto pour flûte, clarinette et orchestre de Penderecki, interprété avec l’Orchestre Juventus de Varsovie.

Professeur honoraire au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et professeur au Conservatoire de Nice, Michel Lethiec donne régulièrement des masterclasses à l’international et siège dans les jurys de concours prestigieux. Fondateur de l’Académie internationale de musique de chambre de Prades et directeur artistique de longue date du Festival Pablo Casals, il a accueilli chaque été des musiciens de renommée mondiale et leurs étudiants dans des lieux emblématiques comme l’Abbaye Saint-Michel de Cuxa ou le Théâtre des Champs-Élysées.

Chevalier de l’Ordre National du Mérite et de l’Ordre des Arts et Lettres, il joue sur une clarinette Henri Selmer Paris Recital.

Née en 1978, Maud Lovett débute à 4 ans le violon aux côtés de Gilberte Desruaulx-Candela puis Jean-Walter Audoli et Michèle Auclair. A 13 ans, elle est admise, à l’unanimité, au CNSM de Paris, où elle étudiera avec Marie-Claude Theuveny, Alain Meunier, Michel Michalakakos et Bruno Pasquier. Après ces études, elle se perfectionnera auprès d’Isaac Stern et Miriam Solovieff (elle-même disciple de Flesh, Kathleen Parlow, Persinger, Robert Pollack, Max Rostal) bénéficiant ainsi de l’héritage d’Eugène Ysaÿe, et suivra par ailleurs les master classes de Yo-Yo Ma et Jian Wang.
Lauréate de plusieurs concours internationaux avec la harpiste Sandrine Chatron et sa sœur Anne, pianiste, Maud Lovett mène une carrière à la croisée de plusieurs chemins : musique de chambre (elle est soliste invitée de l’ensemble Calliopée, membre de l’ensemble Contraste), musique contemporaine (avec l’ensemble TM+), musique orientale (avec le chanteur Libanais Marcel Khalifé) et une carrière de soliste. En 2010 elle crée avec Jean-Luc Ayroles (piano), Bruno Maurice (accordéon) et Jérôme Voisin (clarinette) l’ensemble Pasarela (www.ensemblepasarela.com).
Elle est invitée à se produire dans les plus prestigieux festivals internationaux en Europe (Schleswig-Holstein, « Présences » de Radio France, Aix en Provence, Festival d’automne de Madrid, Festival de l’Orangerie de Sceaux, Festival de Prades, Auvers sur Oise, etc…) et dans le monde entier (Iran, USA, Bahreïn, Brésil…). La plupart de ces concerts étant diffusés sur Arte, la BBC, Mezzo, la Raï, Radio France…
Soucieuse de faire partager au plus grand nombre sa passion pour la musique et l’art en général, elle crée en 2005 l’association  » A l’Unisson  » qui a pour but de démocratiser la musique dite « classique » lors de concerts et actions dans les écoles, collèges et lycées en France et à l’étranger (en partenariat avec des ONG locales).
En 2009, Maud Lovett a reçu pour son premier enregistrement (chez Alpha avec l’ensemble Calliopée, musique de chambre de Martinu) le Choc Classica, et a représenté la France à Sao Paulo lors de l’année de la France au Brésil. Lors de la saison 2010-2011, elle créera le concerto pour violon et orchestre du compositeur Marcel Khalifé avec l’orchestre philharmonique du Qatar (29 janvier 2011).
Maud Lovett enseigne au Conservatoire à Rayonnement Régional d’Amiens.

Ancien élève de l’Ecole Centrale, Laurent Naouri décide de se consacrer à l’Art Lyrique en 1986 et complète sa formation à la Guildhall School of Musica Drama de Londres.
Très rapidement, il est engagé en France ainsi qu’à l’étranger dans un répertoire allant de Monteverdi aux compositeurs contemporains, entre autres dans des rôles tels que Christophe Colomb, Guglielmo, Onéguine, Tarquinus (Le Viol de Lucrèce), Roland de Lully, Bottom (Le Songe d’une Nuit d’Eté) sous la direction de chefs tels que Maurizio Benini, William Christie, René Jacobs, Marc Minkowski, Kent Nagano.
Laurent Naouri fait ses débuts à l’Opéra Garnier dans le rôle de Thésée (Hippolyte et Aricie). Il reprend ensuite Eugène Onéguine à l’Opéra de Nancy, interprète à l’Opéra Bastille les rôles du Comte Des Grieux dans Manon de Massenet et de Figaro dans Les Noces de Figaro, et, à l’Opéra de Lyon et au Grand Théâtre de Genève, le rôle de Jupiter dans Orphée aux Enfers d’Offenbach sous la direction de Marc Minkowski. Il interprète alors pour la première fois le rôle de Don Giovanni à l’Opéra de Metz, rôle repris ensuite à l’Opéra Royal de Wallonie, et participe à plusieurs productions à l’Opéra de Paris : L’Enfant et les Sortilèges de Ravel, Platée, Alcina et Les Indes Galantes.
Laurent Naouri se produit régulièrement en récital et en concert.

Pianiste soliste, musicien de chambre et accompagnateur de grandes voix, Maciej Pikulski s’est déjà produit en concert dans près de 30 pays sur 5 continents….
Né en Pologne en 1969, il fait ses études musicales au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il obtient un Premier Prix de piano à l’unanimité, un Premier Prix de musique de chambre et un Prix de l’accompagnement vocal.
Il y est ensuite admis en Cycle de Perfectionnement et devient lauréat de fondation France Télécom « Découvertes ».
Après avoir travaillé le piano avec Dominique Merlet, Maciej Pikulski se perfectionne ensuite auprès du pianiste anglais Clive Britton (lui-même élève de Claudio Arrau) et complétera sa formation auprès d’autres grands maîtres du piano – Dimitri Bashkirov, Jacques Rouvier, Pascal Devoyon, Marie-Françoise Bucquet, Georges Pludermacher.
En qualité de soliste Maciej Pikulski a enregistré trois disques: le 2e Concerto pour piano et orchestre de Rachmaninov complété par des oeuvres de Liszt et Chopin, les Lieder de Schubert transcrits au piano par Liszt puis récemment « L’Hommage à Rachmaninov » (sortie septembre 2009).
Il est invité en tant que soliste en Russie, Inde, Sri Lanka, Suisse, Belgique, Italie, Espagne, Pologne, ainsi qu’à La Réunion. En France il se produit entre autres à Radio France, au Festival Chopin de Bagatelle, Festival Liszt en Provence, Festival Nancyphonies en Lorraine, au Musée d’Orsay, au Midem, aux Invalides… Il joue aussi avec divers orchestres : français, britanniques, belges, roumains, et italiens.
En 2004 il a été choisi par la Société Chopin à Paris pour jouer le rôle – titre dans le Concert – Reconstitution du Dernier Concert de Chopin à Paris, et en 2006 il a été invité pour participer à l’intégrale des sonates de Mozart au Festival de San Sebastian en Espagne.
Egalement musicien de chambre, Maciej Pikulski enregistre 2 disques avec le violoncelliste Raphaël Chrétien et se produit avec les plus éminents artistes français: Gérard Caussé, Alain Marion, Régis Pasquier, Laurent Korcia, Marc Coppey, Dominique de Williencourt, Henry Demarquette, Olivier Charlier, Philippe Aiche, Le Quatuor Arpeggione, Marie – Christine Barrault, François Castang…
Il s’est également produit aux côtés de Felicity Lott, Renée Fleming, Maria Bayo, Patricia Petibon, Mireille Delunsch, Laurent Naouri, Udo Reinemann, Annick Massis, Edith Wiens, et tout particulièrement José van Dam dont il est depuis 1993 le pianiste exclusif et qu’il accompagne pour trois enregistrements discographiques ainsi qu’en récital dans les plus grandes salles du monde – Carnegie Hall à New York, La Scala de Milan, Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles, Concertgebouw d’Amsterdam, Teatro Colon à Buenos Aires, Théâtre des Champs Elysées à Paris…
La presse, quand à elle, a également remarqué ses qualités en soulignant chez lui sa « sensibilité poétique » (Globe and Mail, Toronto), sa « technique puissante » (New York Times) et en le qualifiant « magnifique musicien » (Le Figaro) et de « grand pianiste » (Corriere de la Serra).
Passionné par la pédagogie, Maciej Pikulski a donné des master-classes en Chine (Shanghai), au Brésil (Sao Paulo), au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, au Conservatoire d’Amsterdam, Conservatoire de Région de Montpellier, à Strasbourg et à la Réunion.
Il est également titulaire du poste de professeur au Conservatoire Supérieur de San Sebastian (Espagne) et enseigne chaque année aux Académies d’été de Nancy.

Guitariste classique français, Emmanuel Rossfelder est un concertiste et soliste émérite. Plus jeune élève du maître Alexandre Lagoya au Conservatoire de Paris, il est nommé Révélation soliste instrumental de l’année aux Victoires de la Musique Classique en 2004.

Réservez vos places pour découvrir ses concerts qui sont « de surprenants voyages musicaux » (Classica).

Originaire d’Osaka, Ayako Tanaka est une violoniste de renom formée dans la tradition hongroise. Actuellement super soliste de l’Orchestre National de Lille, elle enseigne également le violon au Conservatoire royal de Bruxelles et à l’ESMD de Lille.

Lauréate de prestigieux concours, dont le 1er prix au Concours Rovere d’Oro en Italie, elle s’est perfectionnée en Europe auprès de grands maîtres comme Tibor Varga, Peter Csaba et Pavel Vernikov. En 1995, elle obtient un Premier Prix à l’unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon.

De 1997 à 2007, elle est premier violon du Quatuor Psophos, avec lequel elle remporte de nombreux prix internationaux, dont le Premier Grand Prix du Concours International de Quatuor à Cordes de Bordeaux. Par la suite, elle joue avec le Quatuor Orféo et collabore avec des musiciens de renom tels que Nemanja Radulović, Bertrand Chamayou, et les frères Capuçon.

Ayako Tanaka a également été co-soliste de l’Orchestre Philharmonique de Radio-France sous la direction de Myung-Whun Chung. Depuis 2006, elle joue sur un violon Niccolo Amati de 1628, prêté par des donateurs anonymes.

Milan Vrsajkov studied in Novi Sad, Serbia, with professor Ištvan Varga, and at the Zagreb Academy of Music, in professor Valter Dešpalja’s class, where he graduated with honours in 1991. In 1992 he continued his studies at the Salzburg Mozarteum, where he completed a master’s degree with the following thesis „The issues of performance of soloist cello suites by J. S. Bach“. In the 1994/95 season he perfected his skills at the Mozart Academy in Krakow, with Sandor Vegh and Boris Pergamenschikow. From 1995 on he was a member of the Camerata Salzburg, under the artistic direction of Sandor Vegh and later Sir Roger Norrington, with whom he recorded for the most important record companies as Deutsche Grammophon, EMI, DECCA and performed at the most important musical venues such as the Barbican Hall in London, the Musikverein and the Konzerthaus in Vienna, the Cité de la Musique in Paris, Santa Cecillia in Rome etc. From 1995 to 1997 he was a member of the Stradivari sextet in Vienna. Members of the sextet performed on original Stradivari instruments, lent by the Swiss Stradivari foundation. Vrsajkov played the »De Kermadec-Bläss«, an instrument by Antonio Stradivari from 1698. In 1997 he participated in a chamber music project with György Kurtag in Amsterdam. In 1999 he worked as a soloist cellist in the Rouen opera in France. In 2001 he led a master class at the Kerry School of Music in Ireland. He has performed as a soloist and a member of chamber ensembles at the Berlin Philharmony, the Beethoven hall in Bonn, the Théâtre de la Ville in Paris, the Mozarteum in Salzburg, and numerous important festivals such as the Salzburger Festspiele, Rheingau Festival, Schleswig-Holstein, Mecklenburg-Vorpommern, the BEMUS in Belgrade, Octobre en Normanide in Rouen, the GRAMME in Lyon, the Carintische Sommer and NOMUS. He works with accomplished musicians such as Sergio Azzolini, Christophe Coin, Guiliano Carmignola and others, in various chamber ensembles. He has recorded for ORF, ZDF, Koncertzender Amsterdam, RTV Slovenija, Radio France. As of 2002 he is the programme director and co-founder of the Tartini Festival in Piran and the baroque ensemble “Il Terzo Suono”, whose artistic director is the famed Italian bassoonist Sergio Azzolini. Since 2006 he is a professor at the Conservatory for Music and Ballet in Ljubljana and the principal cellist of the Deutsche Kammerakademie in Neuss.

David Walter, premier prix de hautbois et de musique de chambre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, est également lauréat de cinq concours internationaux prestigieux (Ancona, Prague, Munich, Belgrade et Genève). En 1987, il devient professeur au CNSM de Paris, puis enseigne à la Guildhall School of Music de Londres entre 1997 et 2009.

Reconnu mondialement comme soliste et pédagogue, il collabore avec des orchestres prestigieux tels que le Mariinsky de Saint-Pétersbourg, l’Orchestre Simon Bolivar de Caracas, et l’Orchestre National d’Île-de-France. Il a également dirigé des ensembles comme l’Orchestre de Bretagne, l’Orchestre d’Auvergne, et l’Orquestra Metropolitana de Lisboa.

Sa discographie reflète une exploration musicale allant de Couperin à Stockhausen, tandis que son activité de chambriste s’épanouit au sein du Quintette Moragues, qu’il a cofondé en 1980, et avec de nombreux autres partenaires.

En tant que transcripteur, il a adapté plus de 1 200 œuvres, allant de la sonate à des opéras entiers. Compositeur prolifique, il a également écrit une trentaine d’œuvres, dont La jeune fille sans mains, un opéra-conte créé en 2015 au Théâtre de Dijon en collaboration avec la dramaturge Emmanuelle Cordoliani.

Interprète d’un très large répertoire reflétant son imaginaire, conceptrice de projets, musicienne recherchée par de nombreux compositeurs contemporains, Sonia Wieder-Atherton occupe une place à part dans le monde musical d’aujourd’hui.
Après ses études au CNSM de Paris dans la classe de Maurice Gendron et des cours avec Rostropovitch, elle choisir de partir pour Moscou étudier deux ans dans la classe de Natalia Chakhovskaïa au conservatoire Tchaïkovsky. En 1986, peu après son retour, elle devient lauréate du concours Rostropovitch.
Elle joue en soliste avec l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de France, l’Orchestre National de Belgique, le Philharmonique de Liège, le Philharmonique d’Israël, l’Orchestre Gulbenkian de Lisbonne, l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, l’orchestra de la NDR de Hanovre…
Pascal Dusapin, Georges Aperghis écrivent pour elle de nombreuses œuvres, mais également Henri Dutilleux, Wolfgang Rihm, Betsy Jolas, Ivan Fedele..
Elle retrouve régulièrement les pianistes Imogen Cooper, Elisabeth Leonskaja, Georges Pludermacher, Laurent Cabasso, les violonistes Jan Talich, Raphaël Oleg et Sylvia Marcovici, le chœur Accentus ou encore la percussionniste Françoise Rivalland.
Elle a été invitée à interpréter ses projets dont elle a assuré à la fois la conception et la mise en espace, par de nombreux festivals et dans des lieux tels Cité de la musique, Théatre de la Ville, Musica à Strasbourg (France) Bath Music Festival ou Cheltenham (GB) Opéra de Houston (USA) Opéra de Dortmund (Allemagne) : Au commencement Monteverdi par exemple, concert qui tisse de façon originale des duos de Monteverdi et des œuvres contemporaines en solo; D’Est en musique, un spectacle réalisé avec des images du film D’Est de Chantal Akerman.
Chants d’Est, sur le sentier recouvert est la dernière réalisation de Sonia Wieder-Atherton : un concert de la Russie à la Mittel Europa, pour violoncelle et orchestre de chambre (musiques de Rachmaninov, Janacek, Prokofiev, Martinu, Lutoslawski, Dohnanyi, Mahler). Donné au Théâtre de la Ville à Paris en 2007, il est actuellement en tournée.
Arte a consacré plusieurs émissions (Maestro) à Sonia Wieder-Atherton.
Ses nombreux enregistrements témoignent de son parcours : Chants juifs, Au commencement Monteverdi, Trios de Schubert, En sonate (oeuvres pour violoncelle et piano avec Imogen Cooper, duo pour violon et violoncelle avec Raphaël Oleg), En concerto (avec le Sinfonia Varsovia dirigé par Janos Fürst récemment disparu, œuvres de Ravel, Bartok et Chostakovitch), concerto pour violoncelle de Pascal Dusapin.
Son dernier enregistrement Chants d’Est, sur le sentier recouvert est sorti en février 2009 chez Naïve, maison de disque avec laquelle elle a récemment signé un contrat d’exclusivité. Reconnaissant en Sonia Wieder-Atherton l’une des plus puissantes personnalités musicales actuelles, l’Académie des Beaux-Arts en France lui a décerné le « Grand Prix Del Duca de l’Académie des Beaux-Arts » en 1999.